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Les Idées Éparpillées
10 novembre 2016

Crier sa minute de silence.

« Allez, arrête. »

Ça a été ça, ma première réaction hier matin. Pas le choc, pas la peur. J’ai rigolé.

Parce qu’en me levant, j’avais juste une petite boule au ventre, celle qu’on a avant un examen important, mais qu’on sait qu’on va réussir haut-la-main. Parce qu’il pouvait pas avoir gagné, c’était impossible.

Puis j’ai vérifié quand même, pour être sûre.

Je suis pas une experte en politique, je pourrais pas vous faire un récap’ avec des chiffres, des diagrammes, des tableaux et des expressions logico-glaciales. Je sais juste que, depuis que j’ai vérifié, y’a quelque chose qui a changé dans mon atmosphère.

La médiocratie, on y est toujours un peu habitués : elle règne souvent sur plusieurs pans de notre vie, sans qu’on le veuille.

Mais là… C’est quoi le mot ?

Je ne sais pas.

Je sais juste que, depuis hier matin, dans mon atmosphère, y’a comme un relent de déception. De peur.

J’ose même pas imaginer ce que ça doit être pour les gens là-bas.

Parce que les plus concernés, ceux qui risquent de subir le plus violemment la vague de ce tsunami de haine, ils pourront pas juste prendre un billet d’avion et fuir. Les plus touchés, ils auront pas cette alternative.

Et ceux qui vont avoir les répercussions du séisme socialo-politique dans les autres pays, ce sera les mêmes. Encore.

Non, je pourrais pas vous faire un résumé à afficher à la une du Monde.

Je peux juste vous dire que, ce matin, j’ai encore un peu la nausée.

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